ben les photos sont plus la....
par contre j ai trouvé la reponse de renault
Face aux réactions dans "L'affaire Auto Plus", Renault a tenu à préciser sa position. Christian Husson, Directeur Juridique de Renault a ainsi déclaré :
"En juillet 2007, Renault a déposé une plainte "contre X" auprès du Parquet de Versailles, à la suite de la publication par le magazine Auto Plus d'informations et de photos relatives à des projets de véhicules et issues de réunions internes. Cette décision fait suite au préjudice subi du fait de la divulgation d’informations confidentielles qui relèvent du secret industriel.
Cette plainte "contre X" a été déposée pour des faits et non contre des personnes dénommées ou contre le magazine.
Le secret industriel est un avantage concurrentiel essentiel que Renault se doit de protéger en tant qu'industriel responsable. Lorsque des secrets sont divulgués sans son accord, Renault recherche systématiquement l'origine de la fuite en interne, dès lors qu'il considère que ses intérêts sont en jeu, et prend les mesures adaptées lorsque l'origine est déterminée.
Dans ce cas précis, Renault, n’ayant pas identifié l’origine de la fuite et ayant remarqué une recrudescence de publications d’informations confidentielles, a décidé l’an dernier de porter plainte "contre X".
Etant soucieux du respect absolu de la liberté de la presse, Renault a pour responsabilité de protéger ses intérêts et ceux de ses salariés. En portant plainte contre X, notre intention est bien de protéger les secrets industriels et la propriété intellectuelle de Renault dans un contexte concurrentiel tendu et non pas d'attaquer un magazine. Pour le reste, nous nous en remettons à la justice quant à la manière de mener l'instruction".
Rappelons que la police judiciaire de Versailles est venue, mardi 15 juillet, perquisitionner les locaux du magazine Auto Plus après avoir mis en garde à vue un de ces journalistes à 6 heures du matin ! La justice a été saisie par le constructeur pour "abus de confiance, recel d'abus de confiance, recel de modification de données résultat d'un accès frauduleux à un système informatique, contrefaçon, révélation d'un secret de fabrication et recel".
Aujourd'hui, notre confrère a été libéré de sa garde à vue... tout en étant mis en examen.