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SUD-rail lance des grèves sous n'importe quel prétexte. Les agents de conduite de Saint-Lazare veulent continuer à dormir dans le foyer de la gare et refusent de se rendre à la gare du Nord voisine pour y passer la nuit ? Grève ! La grille horaire d'hiver et les nouveaux rythmes de travail ne conviennent pas aux agents SNCF ? Grève ! Les agents d'aiguillage sont fatigués de la surcharge de travail que leur donne la grève de leurs collègues conducteurs ? Grève ! Les grèves s'enchaînent et se transforment en mouvement fourre-tout où chacun y va de sa petite revendication. Le principal, pour SUD-rail, est de semer la zizanie, de faire plaisir à tout le monde et de déstabiliser la direction de l'entreprise sans jamais se soucier du sort des voyageurs en rade.
Chaque année, SUD-rail a traditionnellement recours à la «grève de Noël». Grâce à cette spécialité maison, les agents d'astreinte peuvent passer Noël au chaud en famille tout en étant couverts par un préavis de grève. «Ces mouvements de confort sont suivis par le noyau, souvent plus des militants SUD-rail que de simples sympathisants», explique un cadre de la SNCF. De telles grèves sont également organisées le week-end le reste de l'année. À tour de rôle, les conducteurs d'astreinte le samedi et le dimanche restent chez eux. Selon nos informations, ce mouvement a déjà duré dix week-ends d'affilée à la gare du Nord à Paris. C'est confortable pour le gréviste, qui reste chez lui et ne perd pas grand-chose sur sa fiche de paye. En revanche, c'est très pénalisant pour l'entreprise.SUD-rail a remis récemment au goût du jour la grève de 59 minutes… mais en la radicalisant. Traditionnellement, les cheminots ont recours à ce subterfuge pour bloquer l'entreprise à moindre frais. Au moment de leur prise de service, ils se déclarent grévistes pour une heure moins une minute. Ils assurent ensuite leur journée normalement. Un conducteur qui ne prend pas son service à l'heure contraint la SNCF à annuler son train et les correspondances ne sont pas assurées. À l'échelle de l'entreprise, la multiplication de ces grèves de 59 minutes désorganise tout.En décembre, SUD-rail a raffiné le supplice avec la «grève de 59 minutes tournante» : elle reprend le principe de la grève de 59 minutes mais l'ancre dans la durée. Le 14 décembre à Saint-Lazare, deux préavis avaient été déposés simultanément : l'un pour une grève illimitée de 24 heures, l'autre pour un mouvement de 59 minutes. Ce dispositif a permis aux cheminots d'alterner journée de travail, une grève de 24 heures et une grève de 59 minutes. Avec ce système, 40 % des cheminots ne travaillent pas mais ce ne sont jamais les mêmes au même moment. C'est efficace et cela peut durer indéfiniment. Cette nouvelle forme de grève vient d'une faille de la loi sur le service minimum que SUD-rail a su exploiter. «Ce syndicat est béton sur toutes les questions juridiques, explique un porte-parole d'organisation concurrente. Régulièrement, ils n'hésitent pas à attaquer juridiquement la SNCF.»
La loi sur le service garanti dans les transports oblige en effet tous les grévistes à se déclarer 48 heures avant le lancement du conflit. Ainsi la SNCF peut organiser ses plans de transport en cas de mouvement social et mieux communiquer les horaires de trains aux voyageurs. Mais le service minimum n'empêche pas un salarié de rejoindre un mouvement en cours de route ou de rejoindre une grève à laquelle il aurait cessé de participer. D'où la possibilité de travailler le lundi, faire grève cinquante-neuf minutes le mardi et grève toute la journée du mercredi.Autre faille de la loi : chaque cheminot doit déclarer son intention de faire grève mais rien ne l'empêche de changer d'avis. Un principe que SUD-rail a vite su exploiter : ses militants se déclarent grévistes avant de finalement se raviser et venir travailler. Résultats : ils ne perdent pas un centime de salaire mais ils ne sont pas prévus dans les plans de transport de la journée quand ils se présentent à leur établissement. Les intégrer complique autant les choses que s'ils avaient fait grève. Autant dire que lorsque SUD-rail utilise toutes ces astuces en même temps, la SNCF n'est pas loin de dérailler.
Une de plus, c'est tout simplement allucinant, à l'heure ou qui plsu est les tarifs augmentent!!
Greve prévue en Ile de France (au moins) le 29/01.SNCF et RATP
Ce sont les pires Sud-Rail.Ils veulent tout pour rien.Il n'y a pas plus extrémistes qu'eux.Ils ne servent à rien, sauf à faire ch*er le monde et prendre tout ce qu'ils peuvent.Je les
Le conflit social des conducteurs de Nice, démarré le 9 décembre 2008, se poursuit encore.[...]La vérité, c’est que, ni les grévistes ni leurs représentants n’ont le droit de jouer avec la peur des usagers. Ils le font, par exemple, en inventant une dangerosité supposée des journées de travail qu’ils jugent trop longues et qui pourraient, selon eux, générer des accidents ferroviaires. Ils vont jusqu’à écrire que la SNCF est prête à « mettre en péril la vie des gens » Est-il besoin de rappeler que la SNCF applique les règles auxquelles sont soumises les entreprises ferroviaires et qui ont fait leur preuve, en rendant le transport ferroviaire le plus sûr de tous ? Est-il besoin de rappeler qu’elle est soumise à un contrôletrès strict des organismes d’Etat en charge de la sécurité du système ferroviaire ? Est-il besoin de rappeler, plus simplement, que la SNCF considère la sécurité des circulations, et donc celle des usagers, comme une de ses valeurs fondamentales et qu’elle ne s’autorise nullement à la sacrifier à un quelconque intérêt financier, à supposer que les deux puissent s’opposer ? Est-il besoin de préciser que la SNCF, partout et de tous temps, analyse tous les incidents de conduite des trains qui surviennent pour déterminer et prendre les mesures nécessaires pour en éviter le renouvellement ?[...]La vérité, c’est que la façon dont les Organisations syndicales conduisent la grève a pour but de, volontairement, et selon leur propre expression, apporter le maximum de perturbations au Service Public au moindre coût pour eux, en instituant une grève tournante et fluctuante. Les grévistes pervertissent l’esprit de la « loi sur le service minimum », dont on sait le progrès qu’elle avait apporté aux usagers en termes de service et d’information. Ils « jouent » sur la règle de telle sorte à mettre la SNCF dans l’impossibilité de prévoir l’adaptation du plan de transport et d’en informer les voyageurs, aggravant ainsi les difficultés de ces derniers.[...]La vérité, c’est que les revendications des conducteurs consistent à exiger une réglementation « niçoise » (ou une application « niçoise » de la réglementation) des textes et principes d’organisation et de fonctionnement de la SNCF, appliqués partout ailleurs sur le territoire, alors même que les Organisations syndicales, comme la Direction, sont très attachées au caractère national de l’entreprise et à l’équité de traitement des cheminots.[...]La vérité, c’est que le conflit porte sur leurs horaires de travail. Les conducteurs sont soumis au régime de travail des personnels roulants. Ce régime prévoit les 35 h hebdomadaires (soit, dans ce cas, 1568 h annuelles). Ces horaires sont variables et ne sont pas des horaires « de bureau ». En contrepartie de ces contraintes liées au Service Public, ce régime comporte 126 jours de repos par an auxquels s’ajoutent les jours fériés et 28 jours de congés annuels ainsi que quelques repos « compensateurs» liés à des contraintes particulières (travail de nuit, par exemple, mais les niçois ne travaillentpratiquement pas la nuit). L’autre contrepartie réside dans une rémunération qui se situe très largement au-dessus de la rémunération moyenne des cheminots (même pour un conducteur débutant). La modification des horaires de travail contestée sur Nice consiste simplement à les rapprocher un peu plus des 35 h effectives. Pas par principe, mais par souci évident de l’Entreprise de la bonne utilisation de l’argent public, c’est-à-dire celui des contribuables, pour le Service Public.[...]La vérité, c’est aussi que les 8000 cheminots de la région PACA se sont préparés depuis des mois pour que le cadencement soit une vraie réussite du Service Public, une vraie réponse aux attentes des usagers auxquels ils ont à coeur d’offrir un service de qualité. Dans les Alpes Maritimes, tout leur travail et tous leurs efforts sont aujourd’hui gâchés du fait de quelques dizaines de conducteurs.[...]