A A A A Auteur Sujet: bourse, économie actualité...  (Lu 17238 fois)

Eric

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Re : Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #90 le: 28 janvier 2008 à 22:39:54 »
salut
Le problème est que la banque a perdu ce montant en vendu ses titres alors que le marché vivait un mini-krach.
Mais la direction de la Société Générale pouvait-elle faire autre chose que de liquider ses titres ? En effet, s'ils ne l'avaient pas fait, ils auraient été d'une certaine façon complice, une complicité passive...
ben, la fraude est apparement simplement liée aux montants investis par le trader, pas sur ses prises de position (jouer sur la hausse du Dax n'était pas une bonne idée en cette période  :cool2:),
la question est: fallait-il continuer à jouer cette hypothèse ou vendre ?
c'est d'ailleurs ce que se demandent tous les boursiers quand une valeur en portefeuille baisse  :colere7:  :lol:

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #91 le: 28 janvier 2008 à 23:10:58 »
Tiens ils se demandent ? .... Je croyais que c'étaient des spécialistes pointus!!  :cool2:


 :gne: orthographe contestable ou en tout cas sujet à interprétation ... (pour mon texte)
« Modifié: 28 janvier 2008 à 23:14:51 par tchapwety »
KIA NIRO Hybride (ex Jetta 1.6 TDI RC 105 CV DSG 7 Gris titane)

baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #92 le: 29 janvier 2008 à 09:06:21 »
http://tf1.lci.fr/infos/economie/social/0,,3697216,00-lundi-pentecote-nouveau-feriey-.html


tout autre sujet mais qui qui concerne tout les salariés du forum  :mrgreen:

baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #93 le: 31 janvier 2008 à 15:32:32 »
Opep: les ministres semblent s'orienter vers un statu quo, baisse exclue

Le ministre algérien du pétrole Chakib Khalil, le 30 janvier 2008 à Vienne
© AFP  Dieter Nagl
Les ministres du pétrole arrivés à Vienne jeudi semblaient en majorité pencher vers un statu quo de la production, bien que le ministre algérien ait admis que certains pays subissaient des "pressions politiques" pour augmenter leur production, une allusion au Golfe.

L'hypothèse d'une baisse vendredi semblait exclue dans un contexte de fragilité de l'économie mondiale, mais pourrait être envisagée lors de la prochaine réunion, le 5 mars, si la demande mondiale venait à baisser rapidement.

Le ministre algérien du Pétrole Chakib Khelil, actuel président de l'Opep, a estimé jeudi que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait opter vendredi pour le "statu quo et voir ce qui se passe en mars".

Ses homologues équatorien, algérien, libyen et nigérian se sont également prononcés en ce sens.

Olivier Jakob, analyste du cabinet Petromatrix, remarque que "le marché pétrolier a déjà pleinement intégré un statu quo".

Selon M. Khelil, il pourrait y avoir vendredi débat entre une hausse ou un maintien de la production du cartel à l'identique, car "certains membres sont plus sensibles aux pressions politiques". Une référence tacite aux pays du Golfe, principalement l'Arabie saoudite, premier producteur mondial et alliée des Américains.

Pour sa part, M. Khelil juge qu'une telle décision "n'aiderait pas l'économie".

"L'Opep a déjà fait ce qu'elle pouvait" pour aider la croissance mondiale en décidant d'augmenter son offre d'un demi-million de barils supplémentaires en septembre, ce qui n'a "pas vraiment eu d'impact" sur les prix de l'or noir, a-t-il jugé.

Le président de l'Opep a déclaré qu'il s'attendait à une baisse de la demande dès le deuxième trimestre 2008 mais pour autant il a estimé qu'une baisse de production n'était actuellement "pas possible" au regard de la fragilité de l'économie mondiale, en particulier celle des Etats-Unis, au bord de la récession.

Le ministre irakien du pétrole Hussein Chahristani lui aussi a déclaré jeudi à Bruxelles qu'il n'y avait "aucune discussion sur la réduction de production", sans toutefois vouloir faire de prévision à plus de six mois.

Signe en faveur d'un statu quo et d'une décision qui pourrait être prise rapidement, la réunion traditionnelle du comité de surveillance des marchés de l'Opep, n'aura pas lieu cette fois-ci.

Les dés ne sont cependant pas encore jetés tant que le chef de file du cartel, le ministre saoudien du pétrole Ali al-Nouaïmi ne s'est pas prononcé clairement.

Il s'est contenté pour l'instant d'affirmer que l'équilibre du marché était "sain". Autre membre du club des pays du Golfe, le ministre des Emirats Arabes Unis est également quasi muet.

Deux semaines plus tôt, le président américain George W. Bush avait terminé une tournée au Moyen-Orient avec "l'espoir" que l'Opep augmenterait sa production pour aider une économie américaine menacée de récession, une requête formulée à nouveau il y a quelques jours par le secrétaire américaine à l'Energie Samuel W. Bodman.

Les pays du Golfe, alliés traditionnels des Etats-Unis, pourraient bien ménager la chèvre et le chou: augmenter discrètement leur production pour satisfaire la demande sans faire d'effet d'annonce.

Une source du Golfe a ainsi confié à l'AFP que l'Arabie saoudite produisait actuellement 9,2 millions de barils par jour, bien au-delà de ses quotas officiels de 8,94 millions de barils par jour.

Ils disposeraient ainsi de l'option inverse, en cas de chute de la demande: produire un peu en-deçà de leurs quotas, sans couper ouvertement les quotas, un geste diplomatiquement inacceptable dans le contexte actuel.
 
 :combat3: :combat1:

baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #94 le: 01 février 2008 à 18:34:41 »
Société Générale : les bonnes opérations de Daniel Bouton

Crédit Photo : LCI Daniel Bouton, président de la Société GénéraleLe PDG de la Société Générale a engrangé une plus-value sur ses stock-options de 3,34 millions d'euros en 2007, affirme l'Autorité des marchés financiers.
Vendredi, le journal Le Parisien chiffrait ces plus-values à sept millions d'euros.
- le 01/02/2008 - 16h10     
3,34 millions d'euros. Selon l'Autorité des marchés financiers, c'est la plus-value engrangée en 2007 par le PDG de la Société Générale Daniel Bouton sur ses stock-options. Selon des calculs effectués par l'AFP à partir des données publiées sur le site de l'AMF, Daniel Bouton, l'un des patrons les mieux payés de France, a effectué en 2007 cinq opérations d'acquisition et de cession, dont la plus fructueuse les 15 et 16 mai lui a rapporté, à elle seule, 895.325 euros. A cette date, le PDG a en effet vendu une partie de ses stocks à 154,05 euros l'unité, alors que le titre Société Générale flirtait avec ses sommets historiques.

Outre l'opération réalisée en mai, Daniel Bouton a levé le 12 janvier 2007 des actions au prix unitaire de 62,08 euros et les a cédé le même jour à 131,30 euros l'action, réalisant une plus-value de 564.470 euros. Le 15 février, il a fait l'acquisition de titres pour 682.880 euros et les a vendu 1.281.550, engrangeant 598.646 euros. Un mois plus tard, le 15 mars, il a décidé de lever une partie de ses stocks, acheté 62,08 euros le titre, et de les revendre à 122,02 euros, enregistrant une plus-value de 476.310 euros. Enfin, le 15 juin, Daniel Bouton a levé pour 568.150 euros qu'il a cédé dans la journée pour 1.373.700 euros, soit 805.550 euros de gain.

1,25 million de salaire fixe en 2006

Ces plus-values, réalisées grâce à des opérations tout à fait légales, s'ajoutent au salaire confortable que perçoit Daniel Bouton. En 2006, selon le rapport annuel de la banque, sa rémunération globale s'est élevée à 3,3 millions d'euros, dont 1,25 million de salaire fixe et 2,05 millions de salaire variable. Il a également engrangé des stocks-options de près de 7,5 millions d'euros en 2006, selon le magazine Capital, qui ajoute que son salaire fixe avait, cette année là, bondi de 25%.

Dans son édition de vendredi, le journal Le Parisien chiffrait ces plus-values à près de sept millions. Selon le quotidien, une acquisition-cession réalisée le 20 décembre dernier lui a rapporté à elle seule 3,5 millions d'euros.



pas malheureux Mr BOUTON  :lol1:

baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #95 le: 08 février 2008 à 11:32:13 »
 :arrow:toujours pas de baisse des taux pour la BCE  :colere4:

Lagarde ce dit satisfaite  :bizarre1:

baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #96 le: 08 février 2008 à 11:40:06 »
Les Etats-Unis pourraient ne pas éviter la récession

LES ÉTATS-UNIS TOUJOURS SOUS LA MENACE D'UNE RÉCESSION
par Ros Krasny

HONOLULU (Reuters) - La présidente de la Fed de San Francisco Janet Yellen a laissé entendre jeudi que la banque centrale américaine avait l'intention de baisser encore ses taux et déclaré qu'elle n'était "pas convaincue" que les États-Unis parviennent à échapper à une récession cette année.

En déplacement à Honolulu, elle a indiqué aux journalistes qu'une période prolongée de croissance économique lente était l'issue la plus probable, mais qu'une récession - définie comme deux trimestres consécutifs de contraction du produit intérieur brut (PIB) - faisait partie de la marge d'erreur des projections.

"Les indicateurs actuels laissent augurer une poursuite de la croissance anémique sur au moins le premier semestre de cette année", a déclaré Yellen au cours d'un dîner sur la prévision économique organisé par l'association des analystes financiers d'Hawaï.

Elle a ajouté que le travail de la Fed était d'atténuer les risques baissiers pour l'économie, désormais évidents et qui font qu'un redressement après la crise des marchés mondiaux du crédit de 2007 est devenu plus difficile.

Selon elle, la série permanente de chocs financiers signifie que même si les taux directeurs de la Fed ont maintenant beaucoup baissé, les conditions de crédit sur les marchés ne sont pas plus accommodantes qu'elle l'étaient un an plus tôt.

Yellen ne partage pas à ce titre les inquiétudes de son homologue de la Fed de Dallas, Richard Fisher, qui a dit craindre que la série actuelle de baisse des taux de la Fed ne fasse monter l'inflation.

"Je ne pense pas que ce soit juste (...) alors que les conditions générales de crédit à ce stade ne se sont pas détendues de manière évidente", a-t-elle déclaré.

Elle estime que le ralentissement de l'économie risque de provoquer une plus grande prudence chez les organismes de crédit, les ménages et les entreprises, ce qui pourrait par ricochet accentuer davantage encore le mouvement de décélération de l'économie.

La Fed a réduit fortement ses taux directeurs depuis la mi-septembre avec une baisse cumulée de 2,25 points de pourcentage qui a ramené le taux des Fed funds à 3%.

Yellen a précisé que la banque devait se préparer à agir de manière opportune. Elle ne dispose pas cette année d'un droit de vote au sein du comité de politique monétaire de la banque centrale, le Fomc, dont la prochaine réunion est programmée pour mars.

Version française Gilles Guillaume
 

Eric

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Re : Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #97 le: 08 février 2008 à 21:31:24 »
salut
:arrow:toujours pas de baisse des taux pour la BCE  :colere4:

Lagarde ce dit satisfaite  :bizarre1:

et l'arnaque du taux du livret A  :combat3:

baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #98 le: 09 février 2008 à 09:59:15 »
A la recherche de complices de Kerviel

Crédit Photo : LCI Jérome KervielAlors que le trader est derrière les barreaux, les enquêteurs s'intéressent à un employé de la société de courtage Newedge, ex-Fimat, du nom de Moussa Bakir.
Il semble être intervenu comme intermédiaire dans les transactions litigieuses de Jérôme Kerviel.
- le 09/02/2008 - 08h19     
Vendredi, il était entré libre à l'audience, en était ressorti entouré de gendarmes : Jérôme Kerviel a passé sa première nuit en prison à la Santé. Après une audience à huis clos et plusieurs heures de délibération, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a infirmé la décision des juges d'instruction Renaud Van Ryymbeke et Françoise Desset, qui avaient laissé Jérôme Kerviel en liberté sous contrôle judiciaire le 28 janvier. La cour a retenu, comme le demandait le parquet, la nécessité de protéger les "nombreuses investigations techniques à mener", "d'éviter la concertation avec d'éventuels complices ou co-auteurs", "les risques de pressions sur d'éventuels témoins" et les risques de fuite à l'étranger.

Le trader a-t-il donc eu des complices ? Pourrait-il être tenté de se concerter avec eux ? L'enquête se concentre désormais sur un employé de la société de courtage boursier Newedge, ex-Fimat, qui a été placé en garde à vue jeudi, mesure prolongée de 24 heures vendredi. Cet homme, identifié de sources proches de l'affaire comme s'appelant Moussa Bakir, semble être intervenu comme intermédiaire dans les transactions litigieuses. Jeudi, la brigade financière a perquisitionné les locaux à Paris de l'ex-Fimat, importante société de courtage, à l'époque des faits filiale à 100% de la Société générale. Cet organisme, situé sur les Champs-Elysées - devenu au début de l'année Newedge après une fusion avec Calyon Financial, filiale du Crédit agricole - a assuré, comme c'est l'usage dans ce type de transactions, la réalisation concrète de certains des engagements financiers du trader sur des indices boursiers, les "futures".

"Tu n'as rien fait d'illégal"

Les enquêteurs tentent de comprendre pourquoi la prise de position sur 50 milliards d'euros de Jérôme Kerviel n'a pas été détectée, à la Société générale et chez le courtier. La Société générale a versé au dossier judiciaire des éléments sur Fimat, notamment de nombreux messages informatiques échangés par le courtier de Fimat et Jérôme Kerviel, qui laissent penser qu'ils coopéraient, dit-on de source judiciaire. Parmi ces échanges, un message du courtier à Jérôme Kerviel, publié par le Monde, disait le 30 novembre : "tu n'as rien fait d'illégal au sens de la loi". La Société générale dit aussi s'étonner des factures de téléphone portable de Jérôme Kerviel, plus de 1000 euros mensuels, somme jugée élevée alors que le trader bénéficiait de téléphones professionnels. Le suspect peut soit être libéré, soit être présenté aux juges d'instruction samedi avec une possible mise en examen pour "complicité d'abus de confiance".

En ce qui concenre Jérôme Kerviel, mis en examen pour "faux, usage de faux, abus de confiance et introduction dans un système de traitement automatisé de données", il affirme toujours à la police et aux juges avoir agi seul, tout en affirmant que sa hiérarchie était au courant de ses pratiques d'engagement à risque. Jérôme Kerviel reconnait avoir engagé la somme de 50 milliards d'euros et fait des faux pour cacher le fait qu'il n'avait pas pris d'engagements parallèles pour couvrir le risque, ce qui est la règle dans ce type d'opérations. La liquidation de ces positions par la Société générale entre le 21 et 23 janvier a matérialisé la perte de 4,9 milliards d'euros.

Vendredi soir, après la décision de justice qui l'a envoyé derrière les barreaux, l'avocate du trader, Me Elisabeth Meyer, qui était en larmes, a annoncé qu'elle déposerait un pourvoi en cassation. "Je ne m'explique pas cette décision. c'est maintenant le pot de terre contre le pot de fer", a-t-elle dit à la presse. Le porte-parole embauché par Jérôme Kerviel, Christophe Reille, qui tentait d'organiser avant la décision une apparition devant les caméras, n'a fait aucune déclaration. Me Jean Veil, avocat de la Société générale, a estimé que la cour avait sanctionné ce qu'il considère être des mensonges de Jérôme Kerviel. "L'éloignement entre ses déclarations et la vérité a fait que la cour d'appel a été sensible à l'appel formulé par le parquet", a dit l'avocat à la presse. "Il a menti en arrosant autour de lui, en prétendant que sa hiérarchie, en tout cas la plus proche, était au courant. (..) Je pense que son placement en détention est une décision cohérente avec l'évolution du dossier".

D'après agence

baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #99 le: 09 février 2008 à 10:10:59 »
http://www.presses.ens.fr/cgi-bin/automaton2.pl?Automaton_State=PLUSINFO&Cata_Action=PlusInfo&PlusInfo=978-7288-0396-5#resume


voici un livre très facile, que je vous conseil. c'est une étude très sérieuse et il y à pour le moin des enquêtes stupéfiantes.

Par exemple les auteurs on fait une étude dans les grandes villes européenne, en déposant par terre un portefeuille avec de l'argent dedans. Moralitée, au danemark il est rapporté dans presque 100% des cas avec tout dedans.....le plus mauvais étant la france avec un peu moin de 60%.

Dans le même optique ils ont fait d'autre test et la conclusion n'est vraiment pas top  :mrgreen:

Je précise que ce n'est en rien un livre politique  :cool2:

baud

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baud

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #101 le: 13 février 2008 à 19:14:33 »
Un milliardaire qui tombe à pic

Crédit Photo : abacapress.com Warren buffet avec Hillary Clinton le 11 décembre 2007 en Californie (San Francisco)Le richissime et iconoclaste Warren Buffett a agréablement surpris les Bourses mondiales en proposant une solution originale pour sortir de la crise.
Le célèbre milliardaire a offert aux trois principaux rehausseurs de crédit américains de réassurer à hauteur de 800 milliards de dollars la partie de leur portefeuille la plus sûre.
Olivier LEVARD - le 13/02/2008 - 16h54     
Faire remonter la Bourse, c'est simple comme un coup de fil. En tout cas quand vous vous appelez Warren Buffet, que vous êtes la troisième fortune mondiale et une autorité morale sur l'économie de la planète, une sorte de dalaï-lama du capitalisme, affectueusement baptisé "le sage d'Omaha", sa ville d'origine, par ses admirateurs.
 
Du haut de son prestige et de ses cinquante milliards de dollars, le sémillant septuagénaire a passé un coup de téléphone qui pourrait tout changer dans la fameuse crise des subprimes, celle la même qui fait trembler tout l'économie américaine depuis maintenant un an
 
L'homme qui tombe à pic
 
Lors d'un entretien téléphonique à la chaîne CNBC, une cousine américaine de LCI, Warren Buffet a proposé sa solution miracle pour mettre fin à la crise : venir en aide grâce à sa fortune aux principaux réassureurs de crédit. Derrière ce nom barbare se cachent des géants financiers qui assurent les banques elles-mêmes en couvrant les risques liés aux prêts qu'elles ont consentis, parfois à la légère.
 
S'agissant les aspect techniques, le célèbre milliardaire Warren Buffet a offert aux trois principaux rehausseurs de crédit américains MBIA, Ambac et FGIC, de réassurer à hauteur de 800 milliards de dollars la partie de leur portefeuille la plus sûre, c'est-à-dire celle qui leur pose le moins de problèmes.
 
Il n'en fallait pourtant pas plus pour redonner du peps aux places financières, trop contentes de voir se lever - en partie - l'épée de Damoclès qui les tétanise depuis l'automne. Après cette annonce, un "effet Buffet" a déferlé sur les bourses du monde entier. Paris, Londres gagnaient plus de 3% mardi tandis que Wall Street et Tokyo retrouvaient des couleurs. "Warren Buffett a donné un coup de fouet au marché en décidant d'aider les rehausseurs de crédit, qui sont devenus l'une des principales inquiétudes des investisseurs", décode Owen Fitzpatrick, analyste à la Deutsche Bank.
 
Grosse fortune, grand coeur
 
Le milliardaire a tenu à préciser qu'il n'agissait pas par philanthropie puisqu'il demandera une commission aux réassureurs pour ses bons services, égale à 1,5 fois le montant que ces crédits devaient leur rapporter, une solution déjà jugée trop gourmande par l'un d'entre eux.
 
Warren Buffet n'a-t-il donc que des dollars dans les yeux? C'est déjà sur des investissements astucieux voire iconoclastes qu'il a bâti sa fortune. Un appât du gain qui n'empêche pas celui qui d'affiche comme démocrate, la gauche américaine, de se faire régulièrement l'avocat d'une économie plus morale où les riches seraient davantage taxés et les grands patrons moins rémunérés. On ne pourra pas lui reprocher une éventuelle incohérence : le milliardaire a déjà commencé à mettre de l'ordre dans sa fortune en signant de gros chèques à diverses fondations caritatives, en commençant par celle d'un jeune retraité sans le sou.... Bill Gates.
 

Olympien

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Re : bourse, économie actualité...
« Réponse #102 le: 15 avril 2008 à 21:33:44 »
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Le Brésil est-il le géant pétrolier de demain ?

Le Brésil sera-t-il le géant pétrolier de demain ? L'existence d'un immense gisement offshore alimente toutes les spéculations, au grand dam des autorités qui jugent encore trop tôt pour en estimer la portée.

Le président de l'Agence brésilienne de pétrole (ANP) Haroldo Lima a révélé lundi cette nouvelle qui a mis en ébullition le marché, au moment où le prix du Brent dépassait pour la première fois le seuil historique des 110 dollars.

Localisé par la compagnie d'Etat brésilienne Petrobras, ce champ pétrolifère, situé dans le bassin de Santos, au large de l'Etat de Rio de Janeiro (sud-est), détiendrait des réserves estimées à 33 milliards de barils.

"Il s'agirait de la plus grande découverte des 30 dernières années et du troisième principal gisement du monde aujourd'hui", a déclaré M. Lima lors d'un séminaire, tout en admettant que l'information était "non officielle".

Sa divulgation a visiblement irrité le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva qui l'a jugée "inopportune" et hâtive, selon des propos rapportés par le quotidien Fohla de Sao Paulo.

Le journal souligne que les autorités attendent une confirmation officielle de la part de la compagnie Petrobras qui est restée prudente.

Dans un communiqué aux marchés, la compagnie brésilienne a précisé qu'elle n'était pas encore en mesure d'évaluer les réserves de ce champ pétrolier en eau profonde qui en était toujours à une phase d'étude.

Des représentants de la compagnie se sont bornés à rappeler que les études géologiques se poursuivaient, lors d'une conférence de presse mardi à Rio. "Petrobras ne fera aucune déclaration tant que nous n'aurons pas de résultats concrets", a affirmé le directeur de sa branche internationale, Jorge Zelada.

L'organisme de régulation de la Bourse brésilienne a critiqué les déclarations prématurées du président de l'ANP, estimant qu'elles portaient "préjudice" au marché.

Avant la mise au point de Petrobras, les cours de la société avaient bondi de 7,67% à l'annonce de la découverte de ce nouveau gisement dans une région où opèrent les compagnies britannique BG Group et espagnole Repsol-YPF.

L'euphorie avait déjà gagné le pays en novembre après que Petrobras eut annoncé, officiellement cette fois, la découverte d'un gisement géant offshore dans ce même bassin, appelé Tupi.

Les réserves de ce champ sont estimées entre 5 à 8 milliards de barils de brut léger, ce qui augmenterait de 50% les réserves du Brésil et pourrait lui permettre d'entrer dans le club des grands pays exportateurs de l'OPEP, en tant que troisième membre latino-américain, aux côtés du Venezuela et de l'Equateur.

Ces récentes découvertes semblent battre en brèche la théorie du "pic pétrolier", selon laquelle la production mondiale de brut suivrait une courbe en cloche, déclinant inexorablement avec l'extinction des réserves fossiles.

Toutefois, certains experts estiment que le gisement brésilien, dont l'existence vient d'être révélé, n'est peut-être pas si prometteur, faute de pouvoir extraire toutes ses réserves.

Le forage en eaux profondes dans le sable et la roche est une entreprise périlleuse et, compte-tenu de la technologie que requiert une plateforme spécialisée, les Brésiliens devraient patienter au moins dix ans avant de voir la première goutte de pétrole.

© 2008 AFP