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Vers une réduction de la vitesse sur les routes ?Les groupes de travail du Grenelle de l'environnement ont présenté jeudi leurs propositions, point de départ d'un large débat qui doit aboutir fin octobre. Parmi elles, la réduction de la vitesse et la pénalisation des voitures polluantes. «C’était sportif», a reconnu l’économiste Laurence Tubiana, vice-présidente d’un des groupes de réflexion du Grenelle de l’environnement. Jeudi, les six groupes ont présenté à la presse les résultats de leur réflexion, après 1.000 heures de débats et 53 réunions. Il a en effet fallu obtenir un consensus entre les entreprises, les syndicats, les collectivités territoriales, les ONG et l’Etat. Parmi les mesures concrètes avancées pour réduire l’émission de CO², principal gaz à effet de serre responsable du changement climatique : la réduction de 10 km/h la vitesse sur les routes hors agglomération. La vitesse passerait à 120 km/h sur autoroute, 100 km/h sur voie express et 80 km/h sur nationales et départementales. Le groupe «climat» a également recommandé de pénaliser les voitures les plus polluantes, à travers un "bonus-malus" annuel. Une "éco-pastille" pénaliserait chaque année les voitures neuves émettant plus de 140 grammes de CO2 au km, soit environ la moitié des ventes de véhicules neufs en France, selon le rapport. La taxe concernerait les grosses berlines, monospace et 4X4. Les voitures les plus propres, étiquetées A et B (moins de 120 g/km) auraient un "bonus". Les voitures étiquetées C (121 à 140 g/km) seraient "neutres" (ni bonus, ni malus). Les groupes de travail du Grenelle de l'environnement ont également proposé de mettre l'accent sur les économies d'énergie dans le bâtiment, d’améliorer la qualité de l’air, notamment à l’intérieur des bâtiments, ou de doper l’agriculture biologique. Consensus parfois difficiles Concernant le sujet explosif des OGM, le groupe de travail consacré aux cultures génétiquement modifiées s'est accordé sur l'objectif de "garantir à l'agriculteur le choix de son itinéraire : bio, conventionnel ou OGM". La question d'un éventuel moratoire, réclamé par les associations écologistes, avait conduit le principal syndicat agricole, la FNSEA, à quitter le groupe avant la fin des débats. Un consensus a toutefois été trouvé pour recommander la création d'une "haute autorité" représentative de l'ensemble de la société, qui émettrait des "avis rationnels à l'autorité politique". Sur la question des pesticides, "les agriculteurs ne sont pas opposés à une réduction, même drastique, à condition qu'on leur fournisse une solution alternative", a expliqué le président du groupe. Pour inciter les agriculteurs à adopter un comportement plus écologique, le président du groupe a notamment évoqué la possibilité d’accorder des points retraites aux agriculteurs qui limiteraient l’usage des pesticides et autres substances nuisibles à l’environnement. Les groupes du Grenelle de l’environnement cèdent désormais la parole aux Français, qui sont invités à réagir à leurs propositions sur Internet et dans des forums régionaux. Ensuite, se tiendra une table-ronde fin octobre avant l'arbitrage final du président de la République quelques jours plus tard.
En Belgique c'est déjà 120 Km/h max sur autoroutes depuis, ... longtemps ...
Je crois que les limitations de vitesse ont aussi comme objectif de limiter les dégâts corporels, et pas seulement de limiter la pollution. Sur cette base, même avec des véhicules très peu polluants, ils vont garder des limites.