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«Dieselgate» : Volkswagen prêt à payer plus de 10 milliards de dollars aux Etats-Unis Le constructeur allemand espère ainsi résoudre les litiges qui l'opposent aux autorités et aux automobilistes américains dans l'affaire du trucage de ses véhicules diesel.Selon la presse américaine, Volkswagen AG est prêt à payer plus de 10 milliards de dollars pour résoudre les litiges qui l'opposent aux autorités et automobilistes américains dans l'affaire du trucage de ses véhicules diesel. L'accord négocié depuis des mois serait présenté pour validation au juge Charles Breyer d'un tribunal fédéral de San Franciso la semaine prochaine. En plus de réparations correctives, là où elles seront possibles, VW devra verser entre 1000 et 7000 dollars aux propriétaires de 482.000 voitures de sa marque, suivant l'âge et le type de moteur de leur véhicule.En outre le constructeur allemand, qui a admis avoir masqué depuis 2009 le degré réel d'émissions d'oxyde de nitrogène de ses moteurs pour satisfaires aux normes strictes des États-Unis, devra aussi financer un fonds de «remédiation environnementale» censé réduire la pollution causée par d'autres véhicules que les siens, notamment de vieux camions.Cet effort est jugé nécessaire pour compenser le fait que VW ne pourra réparer toutes les voitures sur les routes américaines dont la pollution dépasse les normes fédérales. Le calcul des dédommagements des automobilistes s'annoncent complexes et de nature à frustrer les clients de VW. L'accord devrait comprendre aussi des pénalités imposées au constructeur pour fraude.
On se demande pourquoi ils n'ont pas configuré les moteurs de cette manière dès le début si rien ne change !!!
Bruxelles réclame à Volkswagen des garanties supplémentaires pour les clients européens Bruxelles - La Commission européenne a réclamé au constructeur allemand Volkswagen des garanties supplémentaires pour ses clients européens affectés par le scandale des moteurs diesel truqués, a-t-on appris lundi auprès de l'exécutif européen. "Nous voulons que Volkswagen garantisse, d'une façon légalement contraignante et sans limite dans le temps, que les réparations devront fonctionner et n'auront pas d'effet négatif", a expliqué à l'AFP un responsable de la Commission. Cette dernière souhaite également obtenir du géant automobile qu'il prenne des mesures en faveur d'une "compensation volontaire" et ouvre la possibilité au rachat de véhicules affectés, dans certains cas, selon la même source. La commissaire européenne à la Justice et la Consommation, Vera Jourova, a écrit en fin de semaine passée à un responsable de Volkswagen, Francisco Javier Garcia Sanz, pour rebondir sur le "plan d'action" proposé par le constructeur en septembre, un an après l'éclatement du scandale. Ce plan prévoit de remettre les véhicules en conformité avec la réglementation d'ici l'automne 2017, mais, contrairement aux Etats-Unis, n'ouvre pas la voie à des compensations financières pour les consommateurs s'estimant floués. "VW doit nous convaincre que tous les véhicules seront réellement réparés d'ici à l'automne 2017", a souligné le responsable de la Commission. Le plan d'action ne propose "aucune provision spécifique" sur la façon de "minimiser les désagréments" pour les clients concernés, regrette Mme Jourova dans sa lettre à Volkswagen, selon des extraits que l'AFP a pu consulter. La commissaire estime que des "avantages supplémentaires" devraient être offerts. Elle demande ainsi une dispense de garantie illimitée dans le temps pour la mise en conformité des moteurs avec la législation européenne "Euro 5" et "Euro 6" sur les émissions de gaz polluants. "Volkswagen salue le dialogue avec la commissaire chargée des questions de consommation", a réagi le groupe allemand par écrit sur sollicitation de l'AFP. "Nous discuterons très bientôt avec elle des prochaines étapes et des détails dans le cadre du plan d'action", a-t-il ajouté. Vera Jourova et M. Garcia Sanz doivent de nouveau se rencontrer à Bruxelles jeudi. Le scandale des moteurs truqués a éclaté le 18 septembre 2015, lorsque les autorités américaines ont accusé Volkswagen, numéro un européen de l'automobile propriétaire de Seat, Audi ou encore Porsche, d'avoir utilisé dans ses voitures un logiciel fraudeur pour les faire passer pour moins polluantes qu'elles ne l'étaient vraiment lors des tests de contrôle. Le "dieselgate" a généré de nombreuses demandes de dédommagement des autorités, clients et investisseurs. Aux Etats-Unis, le constructeur a accepté de verser environ 15 milliards de dollars, mais il refuse d'indemniser les consommateurs européens.