pas de foot aujourdhui
, alors une revue de presse
Encore 6 marches...
(5/04/2008) À moins d'un contretemps lors du dernier entraînement de ce matin, Michel Preud'homme pourra compter sur son nouveau Diable rouge Axel Witsel. Par mesure de prudence, il s'était encore abstenu jeudi matin. "Il a recommencé à s'alimenter jeudi et je n'ai pas remarqué les effets de son absence.", a noté hier Michel Preud'homme. Axel Witsel devrait normalement retrouver une place à gauche. Par contre, Mouscron vient encore trop tôt pour Gregory Dufer. Il ne s'est toujours pas entraîné avec le groupe. "Sa blessure était sérieuse mais je n'ai toujours pas reçu le feu vert des médecins.", a ajouté Michel Preud'homme.
Certains journaux parlent d’un intérêt du Standard pour les attaquants Dahmane (Mons) et Shechter (Netanya). "Pas d’actualité.", répond Dominique D’Onofrio. Concernant
Mbokani (Leverkusen) et Marcos (clubs italiens), il n’y a pas eu de demande officielle de renseignements.
Jusque début mai (au plus tard espèrent les supporters liégeois), le Standard jouera à la roulette russe à chaque sortie. Tout sera remis en jeu:les 9 points d'avance,le brevet d'invincibilité (28 matches). Mouscron est le premier challenger qui se presente dimanche aux portes de Sclessin. Au moment où les perspectives de titre sont enfin favorables, on ne pouvait rêver meilleur symbole. Mouscron, la dernière équipe à avoir mis à terre le Standard, revient à Sclessin avec la ferme intention d'y jouer les trouble-fête. Quoique les Liégeois n'attachent pas trop d'importance à cette donnée statistique. "28 matches depuis notre défaite à Mouscron? Ça, c'est un truc pour les journalistes.", entend-on régulièrement dans la bouche des joueurs liégeois. D'autant que ce match de la 34e journée de la saison 2006-2007 appartient au passé.
"Le contexte sera tout différent.", se souvient Siramana Dembéle,acteur là-bas. "Si je me souviens, des festivités étaient programmées au Canonnier: c'était le dernier match, Jacobs s'en allait, Besengez partait à la retraite, nous préparions la finale de la Coupe... Ce sont surtout les journalistes qui parlaient d'équipe B du Standard à l'épo-
que. Une équipe, c'est plus que onze joueurs. Quand on veut jouer le titre, il faut d'autres gars en plus. Tous les ingrédients étaient là pour une soirée de fête. Dimanche, ce sera tout sauf ça. Bien sûr, revoir quelques anciens de Sclessin va faire plaisir mais chacun va défendre ses intérêts. Le Standard vise le titre, Mouscron doit encore assurer son maintien."
Plus que la victoire dimanche, les Rouches veulent conserver intacte leur marge de 9 points sur Anderlecht, que personne n'est si surpris de voir revenir en bonne position. "Franchement, c'est l'équipe qui avait le plus à gagner au 2e tour, non?", remarque Siramana Dembélé. "Nous sommes là grâce à notre régularité et nous allons aller chercher le plus de points possibles." Les Rouches sont à 6 matches du bonheur. Au maximum six marches à gravir alors que rien ne sera conclu mathématiquement ce dimanche. Il n'empêche que les Liégeois préféreront attendre le résultat du Kuipje, où Westerlo accueille Anderlecht, avec l'assurance des 3 points en poche...
“Rien n’a changé"
(GDS - Ph.Gerday) À l’image d’Axel Witsel, Réginal Goreux s’est installé dans l’équipe du Standard sans faire de bruit. Enfin presque: avec deux buts décisifs en neuf apparitions, il a déjà dépassé le stade du 'petit jeune qui pointe le bout de ses studs'. Le voilà engagé dans une aventure qui pourrait mener vers le Saint Graal des Rouches: le premier titre depuis 25 ans. Nouvelle étape dimanche contre Mouscron. Malgré son jeune âge, Réginal Goreux ne ramène pas tout à lui. Au moment de clôturer l'interview, les pensées du jeune espoir de Sclessin vont vers d'autres personnes. "Je voudrais envoyer un message d'encouragement à Edouard Kabamba (NDLR: opéré d'une pubal-
giie et out jusqu'en fin de saison) et remercier une nouvelle fois ma famille pour son soutien."
Pourquoi se comporterait-il autrement dans la mesure où rien n'a changé à ses yeux. "Je
gère toujours les choses de la même manière.", explique-t-il. "Seule la fatigue après les matches est différente." Pour quelqu'un qui voulait simplement goûter à la D1 en fonction de la saison prochaine, Réginal devrait déjà fêter sa 5e titularisation d'affilée en 10 apparitions, championnat et Coupe compris. "Non, je ne suis pas en avance sur les prévisions.", tempère-t-il. "Je profite simplement de la blessure de Gregory Dufer. Back droit ou médian droit, ce n'est pas plus facile. C'est plus amusant au milieu parce que le jeu est plus offensif." Le parallèle avec la percée d'Axel Witsel est saisissant mais Réginal Goreux connaît sa place. "Je dois continuer à travailler, quitte à revenir sur le banc. Bien sûr, je constate que le regard des gens a changé, notamment après mes deux buts. Je ne préfère ni l'un, ni l'autre d'ailleurs: ils ont été tous les deux décisifs pour le Standard."
Dimanche, Mouscron ne fera aucun cadeau pour se payer le scalp des Rouches. "J'y suis
habitué, c'était déjà le cas quand je jouais en équipes d'âge. Je m'attends à un match
difficile:Mouscron se reconstruit, il y des retrouvailles de part et d'autre (Sishuba, Oussalah, Walasiak). Je n'ai pas oublié que le match aller avait déjà été périlleux. Je suis conscient dece que nos supporters attendent, ils nous le disent quand ils nous voient en rue. Si nous sommes champions, ce sera une explosion à Liège."
"Pas un match Preud'homme - Scifo"
(GDS - Ph.Gerday) Lors de la première expérience de Michel Preud’homme comme T1 à Sclessin, le Standard avait retrouvé l’Europe en arrachant un point au Canonnier. Demain en début de soirée, les Hurlus se dressent à nouveau sur le chemin des Rouches qui briguent cette fois le 9e titre de leur histoire. Demain soir sur le coup de 20 heures, le Standard ne sera pas encore champion mais il peut effectuer un grand pas. A priori, les récents résultats de l'Excelsior loin de ses bases incitent à l'optimisme du côté liégeois, même s'il est évident que les troupes de Michel Preud'homme ne recevront aucun cadeau encette fin de saison. "Je ne sais pas quel sera le visage de Mouscron chez nous.", explique Michel Preud'homme. "L'Excelsior a été visionné à deux reprises: prudent en déplacement à Genk et avec un autre visage à domicile contre Dender. Et avec beaucoup de changements au niveau du positionnement des joueurs. Nous nous préparons donc à ce que nous connaissons et...à quelques surprises. Après tout, c'est un match comme un autre que le groupe aborde avec maturité. À l'extérieur du noyau, nous sentons bien que l'excitation monte: le stade est rempli jusqu'à la
fin du championnat, les gens nous demandent quand nous allons être champions...De notre côté,nous voulons l'être le plus tôt possible...mais c'est encore loin d'être fait, contrairement à ce que je lis un peu partout.
Standard-Mouscron,un match anodin? Voire...Sur chaque banc, on retrouve deux des plus grandes personnalités du football belge, qu'un temps on ne pensait plus revoir dans des fonctions de coach. "Nous sommes venus, nous sommes partis et nous sommes revenus, c'est vrai.", rit Michel Preud'homme. "Notre présence ne donne pas un cachet supplémentaire à la rencontre. Depuis le début, on nous cherche des défis à gauche et à droite. Entre Enzo et moi, il n'y a jamais eu de frictions. Des anecdotes? Oui mais je ne peux pas les raconter(rires). Dès lors, ce n'est pas un match Michel Preud'homme-Enzo Scifo. Ce sera Standard-Anderlecht, euh je veux dire Standard-Mouscron." Où les Liégeois, outre leurs ambitions de titre, défendront leur brevet d'invincibilité face à la dernière équipe qui les a dominés en championnat. "Franchement, être invaincu aussi longtemps n'était pas un but et ne constitue pas une motivation en soi. Si les objectifs sont atteints, là ça peut devenir un but. Mais à l'heure actuelle, nous n'avons encore rien de palpable en mains. Oui, on y pensera quand nous serons européens (rires)."
Contre l'Excel, Le Standard devra gérer son quota de cartes jaunes,même si cela ne modifiera en rien les choix de Michel Preud'homme. "On peut penser à gérer si les
changements n'altèrent pas l'organisation générale, comme je le fais avec les attaquants. Faire des choix différents quand l'assise n'est pas assurée? Là, je préfère le choix de la facilité."