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Man-Scania : le président de Volkswagen prend les choses en main Le président de Volkswagen Ferdinand Piech a rencontré des représentants du constructeur de poids lourds Man et de la société suédoise Investor AB lundi en Suède pour discuter d'un rapprochement entre Man et Scania, a-t-on appris de source proche des discussions."Piech a pris personnellement en charge les négociations", a déclaré cette personne, pour qui la logique industrielle d'une fusion entre les deux constructeurs de camions pour établir un nouveau leader européen des poids lourds pourrait finalement prévaloir. "Le fait est que les chances d'un accord au premier semestre entre Man et Scania, sous une forme ou une autre, ont rapidement augmenté depuis que Piech a pris les choses en mains", a-t-elle ajouté. Ni Investor, deuxième actionnaire de Scania, ni Man ou Volkswagen n'ont souhaité faire de commentaire. Volkswagen est le premier actionnaire des deux groupes et a déjà fait part de son intérêt pour un rapprochement. Kjell Wallin, qui représente le syndicat suédois de la métallurgie au sein du conseil d'administration de Scania, a déclaré qu'un accord avait été conclu avant Noël pour que les principaux actionnaires de Scania, dont Investor et Man, se rencontrent cette semaine. Le président de Man Ekkehard Schulz devait participer à la réunion et Investor devait être représenté soit par son président Jacob Wallenberg soit par son père Peter, président honoraire du véhicule d'investissement, a indiqué une autre source au fait du dossier avant que les discussions commencent."Il semble que ce soit vraiment une réunion des grosses pointures", a déclaré cette source. Nouvelles solutions Man a soumis une offre en numéraire et en actions de plus de 10 milliards d'euros pour le rachat de Scania, qui expire à la fin du mois. Investor mais aussi Volkswagen ont rejeté cette proposition dans sa forme actuelle, mais VW a souligné qu'il continuerait à promouvoir un rapprochement amical entre les deux producteurs de poids lourds. Investor a aussi laissé la porte ouverte à une solution. Les désaccords actuels portent sur le prix, que Man assure ne pas vouloir augmenter, mais aussi sur l'importance du rôle de Scania dans l'entité fusionnée. La réunion, selon la deuxième source au fait du dossier, cherchera à déterminer les modifications qui pourraient être apportées à l'offre de Man avant son expiration. Les négociations se déroulent en l'absence notoire du président du directoire de Man Hakan Samuelsson et du directeur général de Scania Leif Ostling, dont la rivalité ne fait pas mystère. Samuelsson a été sous les ordres d'Ostling quand il travaillait chez Scania. D'autres sources estiment qu'il ne faut s'attendre à aucune percée dans les discussions avant le mois prochain, quand l'offre de Man aura expiré. Les deux parties devraient ensuite tenter de s'entendre sur une formule alternative. Scania et Investor devraient pousser pour que Scania soit le partenaire le plus important en cas de fusion et Man devrait promouvoir une fusion entre égaux. Ancien président du directoire de VW et actionnaire de Porsche, Piech est considéré par les analystes comme l'éminence grise derrière la montée au capital de Porsche dans Volkswagen. Le fabricant de voitures de sport possède désormais 27,4% du capital du premier constructeur automobile européen.Il est aussi jugé favorable à la création d'une entité Man-Scania contrôlée par VW. Piech a gagné en influence depuis qu'il a poussé vers la sortie, en novembre, l'ancien président du directoire de VW Bernd Pischetsrieder. VW avait auparavant confié à Pischestrieder, qui est aussi président de Scania, la charge de négocier sur la fusion entre les deux constructeurs de camions. Piech doit partir au mois d'avril, à l'expiration de son contrat, mais plusieurs de ses partisans au sein du directoire de Volkswagen ont commencé à réclamer publiquement qu'il soit réélu pour un nouveau mandat, ce qui renforcerait encore son emprise sur le groupe. Reuters
Les jours de la "loi Volkswagen" sont comptés, au grand bonheur de PorscheLa Cour européenne de justice devrait prononcer mardi la fin de la loi "Volkswagen" qui protège depuis 40 ans le groupe automobile allemand contre des raids hostiles, laissant le champs libre à Porsche pour prendre le contrôle du constructeur de la Golf. Selon toutes les attentes, la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) devrait donner raison à la Commission européenne, à l'origine de la plainte, et condamner l'Allemagne à réviser sa législation. En février, l'avocat général Damaso Ruiz-Jarabo Colomer avait en effet estimé que la loi Volkswagen contrevenait au droit européen, en limitant la libre circulation des capitaux au sein de l'Union et en freinant les investissements étrangers. Or son avis, non contraignant, est suivi huit fois sur dix par la CJCE. Une aubaine pour Porsche, qui franchirait alors une étape "décisive", comme l'a déjà déclaré son président Wedelin Wiedeking, pour prendre le contrôle du premier constructeur européen où il annonce de profonds changements. Adoptée en 1960, la loi dite Volkswagen est un des symboles de l'Allemagne d'après-guerre. Elle a en effet été votée lors de la privatisation de l'entreprise fondée sous le régime nazi pour assurer un contrôle public et la protéger de toute prise de contrôle extérieure. Le plus célèbre, le deuxième paragraphe, stipule qu'un actionnaire, quelle que soit la part du capital qu'il détient, ne peut revendiquer plus de 20% des droits de vote. La loi garantit également à l'Etat régional de Basse-Saxe, actionnaire historique à hauteur de 20,3%, et aux représentants des salariés un nombre fixe de sièges au conseil de surveillance, et leur confère, de fait, une minorité de blocage sur les décisions stratégiques du groupe. Porsche, le groupe automobile le plus rentable du monde, détient depuis la fin mars près de 31% du capital. "Mais seulement 20% des droits de vote: c'est très clairement une discrimination", répète à l'envi Wendelin Wiedeking. Ces dernières semaines, il a multiplié les déclarations fracassantes, estimant, par exemple, qu'il n'y aurait plus de "vaches sacrées" chez VW et suscitant l'inquiétude du puissant syndicat de la métallurgie IG Metall. La création d'un groupe automobile allemand d'envergure mondiale viendrait aussi consacrer la stratégie du richissime Ferdinand Piëch, à la fois président du conseil de surveillance de VW et co-propriétaire de Porsche. Petit-fils de Ferdinand Porsche, fondateur du constructeur des célèbres bolides 911 et créateur, à la demande du régime nazi, de la "Coccinelle" de Volkswagen, il est, à 70 ans, le véritable artisan de leur rapprochement. Il reste que la décision de la Cour européenne de justice ne sera sans doute pas l'ultime épisode d'un feuilleton à rebondissements. Si l'Allemagne est condamnée, elle n'aura certes d'autre choix que d'abroger la loi, au risque de devoir payer une amende. Mais rien n'indique, pour l'instant, que Porsche montera du jour au lendemain à plus de 50% dans le capital de VW et l'échéance de l'opération reste floue. L'autre question porte sur l'attitude du Land de Basse-Saxe, dirigé par les chrétiens-démocrates de la CDU. A quelques mois des élections régionales prévues fin janvier, il peut décider soit de céder sa participation dans le groupe, qui est aussi le premier employeur de la région, soit d'acquérir --mais à grands frais-- 5% supplémentaires pour bénéficier d'une minorité de blocage.