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L’Audi A1 déjà au dessus de ses prévisions de ventes L’Audi A1 confirme le succès de la marque dont le portefeuille de commandes progresse de 22% à fin août en France, nous a dit Benoît Thiers. Le nouveau DG de Audi France a obtenu pour cette année une hausse de 10% des volumes prévus pour la France et négocie 10% supplémentaires.
Lancée en Allemagne le 29 août, en France le 9 septembre, l’Audi A1 intègre les dernières technologies mises au point sur les autres modèles de la gamme (notamment l’interface multimédia, les feux avec LED de 2e génération) et se positionne comme une petite citadine haut de gamme.
La réponse des clients a d’ores et déjà conduit la marque à accroître de 20% la capacité de production de l’usine qui en a la fabrication exclusive (à Bruxelles) celle-ci passant de 100 000 unités par an à 120 000 fin 2011.
Ce succès se décline également sur le marché français où le réseau a déjà enregistré 3 000 commandes alors que la production prévue pour la France est de 6 000 unités pour 2010. "La confiance dans la marque est telle que nous avions enregistré un niveau très élevé de précommandes avant le lancement commercial", explique Benoit Tiers, directeur général d’Audi France. "Nous prévoyons un taux de conquête de 70% pour l’Audi A1, ce que confirment les premières commandes", ajoute-t-il.
Présente au lancement avec 3 motorisations, 1.2 TFSI, 1.4 TFSI et 1.6 TDI, l’Audi A1 devient le modèle d’accès à la marque mais "n’est pas en concurrence avec l’Audi A3, même si dans les versions haut de gamme de l’Audi A1 leurs prix se superposent", explique le dirigeant.
Les prix d’entrée se situent entre 16 400 euros TTC (1.2 TFSI) et 19 400 euros TTC (1.6 TDI) pour un prix client moyen qui se situe entre 22 000 et 23 000 euros selon les premières commandes.
Le GPS à 15 euros par mois
"Nous avons mis en place une approche novatrice avec Audi Bank qui repose sur la valorisation d’une mensualité pour chaque option", explique Benoit Tiers. Ainsi, la communication se fera autour d’une mensualité à partir de 269 euros (pour le 1.2 TFSI) ou 299 euros (pour le 1.6 TDI) avec une LOA sur 36 mois, ensuite les options seront traitée de la même manière avec le GPS à 15 euros par mois, les arches contrastées à 8 euros par mois, ect …. "Cette approche pragmatique permet de valoriser les options et donne une meilleur lisibilité du financement, elle est intéressante sur cette gamme de prix où vous commencer à être accessible", ajoute Benoit Tiers.
Dans sa tarification, la marque intègre une bonne tenue de la valeur résiduelle future de l’A1 comme le sont celles des A3 et A4.
En année pleine, l’Audi A1 devrait représenter entre 14 000 et 15 000 unités en France dès 2011 avec l’arrivée de nouveaux moteurs et d’une version S1, qui sera d’ailleurs dévoilée en première mondiale au salon de l’auto à Paris dans quelques semaines (ouverture au public du 2 au 17 octobre). Une version qui devrait représenter une part non négligeable du mix si l’on se réfère à l’A3 où elle en fait 15%.
Commandes France en hausse de 22% à fin août
La croissance continue des volumes de la marque à l’échelle mondiale ces dernières années, à l’exception de l’année 2009 (à -9% avec 932 000 voitures vendues en 2009), a repris en 2010 et les immatriculations sont en hausse de 18% à fin août avec 726 000 voitures vendues (soit 110 000 de plus sur 8 mois). "Nous allons avoir une année record en 2010. Nous avons plus de demandes que d’offres et les capacités de production sont à saturation", note Benoit Tiers. Cette situation crée une tension au niveau de la production et allonge les délais de livraison obligeant chaque pays à négocier pour augmenter les volumes qui lui sont alloués, notamment en France.
"Les commandes du réseau sont en hausse de 22% à fin août et le délai de livraison a été rallongé de 2 mois. Nous avons déjà obtenu 10% de véhicules en plus pour cette année, soit 4 000 voitures, et nous négocions pour accroître encore d’autant les livraisons sur le dernier quadrimestre", explique Benoit Tiers. A fin août, Audi a livré en France un volume pratiquement équivalent à celui de 2009 (33 682 au cumul à +0,7%) et ses immatriculations devraient croître nettement sur la fin de l’année.
Ces dernières années, Audi a engagé une restructuration de son réseau sur la base de son plan de développement produit avec la mise en place de nouveaux standards.
Un temps retardée par la crise, la croissance a repris et Benoit Tiers estime que les concessionnaires ont fait les investissements au meilleur moment en profitant de la baisse des coûts immobilier. Actuellement sur 155 sites, 42 sont aux normes, 61 seront en travaux en 2010 et 62 en 2012, l’ensemble devant être achevé à fin 2012. "Les investissements s’amortissent très bien et à fin juin le réseau Audi exclusif dégage une rentabilité moyenne de 1,34%", explique le directeur.
En plus de ce plan d’investissement destiné à accompagner le développement produit (l’A7 Sportback, la S1, la nouvelle A6 et le Q3 sont prévus en 2011), Benoit Tiers veut mettre en place des outils pour permettre au réseau d’offrir aux clients "un niveau de qualité supérieur à ce que l’on connaît dans le secteur". "Nous devons insister sur la proximité et être capable de proposer à nos clients un service personnalisé", explique Benoit Tiers qui en a fait un objectif pour l’année à venir.
Florence Lagarde .