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Volkswagen torpille l'offre de MAN sur Scania Volkswagen, le principal actionnaire de Scania, a rejeté a priori une offre de rachat améliorée du fabricant suédois de poids lourds par son concurrent allemand MAN.Dans une interview au Financial Times, le président du directoire de Volkswagen Bernt Pischetsrieder explique au contraire privilégier un autre scénario qui verrait MAN abandonner son offre en faveur d'une fusion à trois entre MAN, Scania et la filiale de camions brésilienne de Volkswagen."Pour moi, une telle opération ne peut pas avoir lieu si Scania est racheté par MAN. J'ai rejeté cette offre et je n'ai pas l'intention de changer d'avis", souligne Pischetsrieder. MAN a offert 9,6 milliards d'euros la semaine dernière, une proposition rejetée à la fois par le conseil d'administration de Scania et par les principaux actionnaires du groupe, Volkswagen et le fonds suédois Investor. VW contrôle un tiers des droits de vote de Scania, d'où le poids des propos de son dirigeant. "C'est plus que de la tactique de négociation", analyse Arndt Ellinghorst, de Dresdner Kleinwort, pour qui l'hypothèse d'une fusion à trois devient désormais une option plus probable, avec une question demeurant ouverte: "Qui contrôlera le groupe combiné?" Ellinghorst souligne que chaque entité produira bientôt un nombre équivalent de camions - environ 50 000 unités - si la filière brésilienne de VW maintient le taux de croissance annuel moyen qu'elle enregistre depuis 1999, à savoir 20%. Autocars compris, la filière a vendu 35 860 unités en 2005, dont les trois quarts sur le marché brésilien. Sur un pied d'égalité?Pischetsrieder se montre critique envers les modalités de l'offre formulée par MAN, qui propose le même prix pour les actions A que pour les actions B, alors que ces dernières, plus liquides, portent dix fois moins de droits de vote. "Que l'on m'explique pourquoi nous vendrions nos actions A au même prix que les actions B?" Bernt Pischetsrieder exhorte MAN à abandonner son offre de rachat de Scania, condition préalable à l'ouverture de discussions sur une fusion à trois. "Tant que tous les actionnaires ne seront pas traités sur un pied d'égalité, je ne serai pas intéressé", insiste le patron de Volkswagen. "Et ce n'est pas possible (tant que l'offre reste sur la table)." Un porte-parole de MAN a refusé de commenter l'article du Financial Times mais a réaffirmé que l'offre de son entreprise était négociable et qu'il restait encore du temps pour la modifier. Scania n'a pu être joint dans l'immédiat. "De manière générale, nous pensons qu'une fusion amicale dans laquelle Scania représenterait techniquement la société cible est le scénario de rapprochement le plus probable. Dans ce cas, l'action MAN serait la première gagnante. Dans le même temps, une rupture des négociations ne peut pas être exclue", explique un analyste de DZ Bank, Tim Schuldt. Pischetsrieder ne voit pas l'intérêt d'inclure dans son projet de fusion l'activité de véhicules commerciaux légers de VW en Europe, qui fabrique la camionnette Crafter ou la fourgonnette Caddy. Il exclut par ailleurs le lancement par Scania d'une contre-offre sur MAN, qui est depuis longtemps considéré lui-même comme une cible potentielle en raison de sa structure lourde de conglomérat. Investor, deuxième actionnaire de Scania, a de son côté réaffirmé étudier toutes les options. "Cela ne change rien. De notre point de vue, les jeux restent ouverts. Si quelqu'un présente une nouvelle offre, nous l'étudierons", a déclaré Fredrik Lindgren, responsable des relations presse du fonds d'investissement. Interrogé sur un éventuel rachat de MAN par Scania, il a ajouté: "On ne peut rien exclure. Quand on développe une société, il faut garder l'esprit ouvert." Reuters
Volkswagen envisage d'assembler des Audi à Wolfsburg Volkswagen envisage d'assembler des Audi dans sa principale usine de Wolfsburg pour mieux utiliser ses capacités et donner des gages au syndicat IG Metall, rapporte le magazine Automobilwoche.Citant des sources proche de Wolfgang Bernhard, le patron de la marque VW, le magazine spécialisé écrit que le constructeur allemand pourrait assembler l'Audi A3 de prochaine génération à Wolfsburg, qui tourne actuellement à 70% de ses capacités.L'A3 est actuellement assemblée sur les chaînes de l'usine d'Audi à Ingolstadt."La voiture a plus en commun techniquement avec la VW Golf qu'avec l'Audi A4, qu'on ne peut imaginer déménager d'Ingolstadt", déclare un responsable de production cité par Automobilwoche. "De plus, Audi a un besoin urgent de capacités pour construire des modèles de niche comme le Q5".Assembler un deuxième modèle à Wolfsburg en plus de la Golf répondrait à une revendication centrale d'IG Metall, qui est engagé en ce moment dans des discussions avec VW sur des réductions de coûts dans les usines ouest-allemandes du constructeur.Wolfgang Bernhard a menacé de délocaliser l'assemblage de la prochaine Golf si les coûts - actuellement les plus élevés du monde pour fabriquer une voiture - ne sont pas réduits, mais IG Metall demande en échange des engagements en matière d'investissements afin d'assurer du travail pour les 100 000 ouvriers des six usines ouest-allemandes de VW. Le syndicat a donné jusqu'à mercredi à la direction pour donner des engagements sur ce point.Reuters
SAIC révèlera à Paris le nom de sa nouvelle marque Le constructeur chinois SAIC révèlera cette semaine a Paris lors d´une réunion secrète avec ses distributeurs européens quelle sera la nouvelle marque que le constructeur chinois utilisera en Europe.SAIC n´ayant pas réussi à obtenir les droits d´utilisation de la marque Rover auprès de BMW (vendus entre 9 et 11 millions d´ euros), le constructeur chinois déjà propriétaire de la marque SsangYong, dévoilera auprès de certains de ses distributeurs européens un plan alternatif à l´utilisation de la marque Rover. La nouvelle marque de SAIC sera publiquement annoncée en octobre, suivie d´une éventuelle présentation de leur premier model le 18 novembre lors de l´inauguration du Salon de Pekin. Ce modèle devrait vraisemblablement être une Rover 75 restylée qui serait vendue en Chine à partir de la fin de l´année. Pour rappel, SAIC a acheté aux créanciers de MG Rover les droits de production de la Rover 75 et 25 et les commercialisera en Europe sous sa marque propre d´ici fin 2008. SAIC possède des coentreprises avec General Motors et Volkswagen pour la production des modèles Volkswagen Santana, Passat et Buick La Crosse vendus en Chine. SAIC est détenu par le Gouvernement de Shanghai. Françoise Lacombe