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L'automobile, toujours plus chère à l'usage Le coût de l'entretien d'une voiture a augmenté 2,5 fois plus vite que l'inflation en neuf ans. FAUSSE bonne nouvelle pour les automobilistes : la part de la voiture dans le budget des ménages est quasiment stable depuis 1990, selon une étude menée par l'Insee. En fait, le prix des voitures neuves n'a pratiquement pas augmenté, tandis que le coût de l'entretien et de la réparation a crû de 35 % depuis 1998, soit 2,5 fois l'inflation sur la période. « Le coût moyen d'une réparation est de 700 euros et la facture annuelle pour l'entretien d'une voiture, de 435 euros », rappelle Christophe Laurent-Atthalin, directeur général d'Autodistribution. Paradoxal, deux des facteurs qui expliquent la hausse des réparations devraient aussi s'appliquer au prix des voitures neuves. Or, il n'en est rien ou presque. En effet, concurrence oblige, les constructeurs automobiles parviennent à maîtriser leurs prix de vente en dépit de l'augmentation des composants électroniques et de l'envolée du prix des matières premières, métaux en tête. En revanche, les pièces de rechange, sur lesquelles les équipementiers parviennent à réaliser de meilleures marges, sont directement touchées par ces hausses. « Le plomb représente environ la moitié du coût de production d'une batterie et le cours de ce métal a pratiquement triplé en trois ans », justifie Thierry Leblanc, directeur de l'activité rechange chez Bosch. Le même type de raisonnement s'applique aux pots d'échappement (en acier), à certaines pièces du moteur (en aluminium)... Hausse du coût de la main-d'oeuvreÀ cela s'ajoute l'impact des nouvelles technologies. Un système d'injection électronique est trois fois plus cher qu'un carburateur classique. La climatisation, qui équipe désormais près de 70 % des véhicules, vient aussi renchérir le coût de l'entretien. Mais par-dessus tout, c'est le coût de la main-d'oeuvre qui pèse le plus dans l'addition finale. « Le développement de l'électronique a conduit à une revalorisation du métier de mécanicien et à une augmentation des salaires », explique Thierry Leblanc.Pour échapper à l'envolée des prix, il reste quelques solutions : être vigilant sur le coût horaire de la main-d'oeuvre, compris entre 35 et 70 euros selon les réseaux et, lorsque cela est possible, privilégier les pièces en « échange réparation », c'est-à-dire des pièces réparées, aux pièces neuves.
J'ai lu un article dans Auto Plus (je crois) qui disait que ça a augmentait énormèment pour les réparations et l'entretien car cela nécessite de la main d'oeuvre qualifié.Mais en comparant par rapport à il y a 20 ans le prix des voitures, l'essence, l'assurance, etc, en prenant en compte l'inflation et le salaire moyen en France, les prix n'ont pas beaucoup évolué...
Il y a 20 ans, les voitures étaient moins solides (rouille, mécanique), on roulait moins (le carburant était pourtant - cher) et on les gardait plus longtemps. Ce me semble devenir rare quelqu'un (comme moi) qui achète une voiture pour plus de 4 ans (j'espère le plus longtemps possible); c'est à peine acheté qu'on attend la version suivante .... C'est devenu un pur objet de consommation avec tous les arguments de vente possibles (écologiques, reprise, look, tout est bon ...); et on s'étonne que la voiture occupe un poste budgétaire important !!!
Les Français ont dépensé 576 euros de plus pour leur auto en 2006Les dépenses consacrées aux voitures à essence ont augmenté en moyenne de 12 % en 2006 par rapport à l'année précédente. Seuls les propriétaires de diesel ne piochent pas plus dans leur porte-monnaie. Les automobilistes font grise mine. L'augmentation continue du cours du pétrole a sensiblement renchéri les dépenses consacrées aux voitures en 2006. D'après une étude de la Fédération française des automobile-clubs (FFAC), le budget moyen d'un propriétaire d'un véhicule à essence atteint 5360 euros en 2006 pour 9777 km parcourus, contre 4784 euros l'année précédente, soit une hausse du budget total de 12 %. La Renault Clio essence de référence a vu "son budget augmenter de 5,5% avec toute une déferlante d'augmentations". Et ce malgré une baisse sensible du kilométrage (-4,4%), qui a permis de compenser partiellement l'augmentation du prix du super sans plomb. Les diesels mieux lotis. Pour la première fois depuis que ce type d'étude existe, la FFAC note que le budget 2006 d'un modèle équivalent en version diesel est quasiment identique à celui de 2005 grâce à une dépense de carburant 41% moins élevé que celle du modèle essence. Une Peugeot 307 diesel coûte par exemple, 6.702 euros pour 16.500 km par an, tandis qu'une personne se déplaçant énormément dépensera 13.402 euros pour 35.000 km. Trop de taxes ? La FFAC dénonce dans son étude le niveau élevé des taxes et prélèvements pour les automobilistes, qui représentent annuellement 55 milliards d'euros. Pour 100 euros dépensés pour leur véhicule, 27 euros partent sous forme de taxes à l'Etat, avance-t-elle. "En moyenne, le budget de la Clio essence neuve est taxé à 37%", explique la Fédération. La Clio d'occasion est pour sa part taxée à 60%,"compte tenu de la part plus importante de l'usage" et donc des dépenses de carburant.